Octobre s’est une nouvelle fois placé sous le signe de la cybersécurité.
À l’occasion du Mois européen de la cybersécurité, l’Agence du Numérique en Santé s’est mobilisée pour rappeler que les bons réflexes numériques ne sont pas réservés aux experts informatiques : ils concernent tous les acteurs de santé.
Durant quatre semaines, la campagne « En octobre, le dimanche, c’est réflexe cyber » a rencontré un large écho sur les réseaux sociaux et en interne. Chaque épisode a mis en lumière, avec humour et pédagogie, les gestes essentiels de la sécurité numérique :
🔑 Fermer sa porte (sécuriser ses mots de passe),
🗝️ Ne pas donner ses clés (ne jamais partager ses codes),
🚪 Vérifier qui frappe à la porte (déjouer les arnaques),
🙈 Ne pas se dévoiler (protéger ses informations personnelles).
📢 La cybersécurité, ce n'est pas qu'en octobre
Avec plus de 500 réactions et une centaine de partages sur LinkedIn, cette série a permis de dédramatiser le sujet tout en renforçant la culture cyber des professionnels de santé.
Côté interne, les collaborateurs de l’ANS se sont aussi prêtés au jeu : webinaires, quizz et la fameuse battle des mots de passe orchestrée par Victor Code ont permis de rappeler que la cybersécurité est d’abord une affaire de comportements collectifs.
CaRE, CERT Santé ou encore PGSSI-S : trois leviers au service de la résilience numérique
Parce que la cybersécurité ne s’arrête pas en octobre, l’ANS agit toute l’année à travers plusieurs dispositifs complémentaires :
- Le programme CaRE (Cybersécurité accélération et Résilience des Etablissements) : il accompagne les établissements de santé, médico-sociaux et les éditeurs dans le renforcement concret de leur sécurité. Il soutient la mise en œuvre de plans de reprise d’activité (PRA), d’audits, et d’actions de sensibilisation des équipes.
- Le CERT Santé : véritable vigie nationale du secteur santé, il assure la veille, la détection et la réponse aux incidents de sécurité. Son observatoire annuel des signalements contribue à anticiper les menaces et à mieux outiller les structures face aux attaques.
- La PGSSI-S (Politique Générale de Sécurité des Systèmes d’Information de Santé) : cadre de référence national, elle définit les bonnes pratiques et exigences communes en matière de sécurité des données de santé, pour renforcer la confiance de l’ensemble des acteurs du numérique en santé.
Une vigilance collective, au-delà du Cybermois.De la sensibilisation à la réponse aux incidents, la cybersécurité en santé repose avant tout sur une mobilisation collective.
L’ANS poursuivra ses actions pour accompagner les acteurs, prévenir les risques et garantir la continuité des soins dans un environnement numérique toujours plus interconnecté.
Parce qu’un bon réflexe cyber en octobre doit devenir un réflexe toute l’année.