« Santé.fr a été lancé début 2017 : c’était alors un projet porté par l’ARS Ile-de-France, pour informer en santé le grand public et lui permettre, via un annuaire, de trouver l’offre de santé la plus pertinente. Dès sa conception, Santé.fr a donc été interfacé au ROR. On ne parlait pas encore de doctrine du numérique en santé, mais il était déjà clair que s’il y avait un référentiel sur lequel s’adosser, c’était bien le ROR.

Sans rentrer dans les détails, il y a un point qui le rend tout simplement incontournable : c’est le seul endroit où l’offre est décrite finement, par les offreurs, à l’échelle nationale et mis à jour au besoin. On ne parle pas d’autorisations, que décrit FINESS, mais de l’offre effectivement portée. Cet aspect seul suffit à placer de facto le ROR au centre de tout projet désireux d’exposer de l’offre de soin. Autre point clé pour Santé.fr : le ROR adresse à la fois l’hôpital, la ville, et le médico-social. On a beaucoup entendu que c’était un projet « professionnel », mais le fait est que son périmètre couvre ou va bientôt couvrir – sur la ville notamment – la grande majorité des besoins d’orientation du grand public. Une nouvelle fois, cela coïncide avec les ambitions de Santé.fr.

Des partenaires nous demandent parfois de pousser sur Santé.fr des contenus qui ne figurent pas dans le ROR. Nous leur rappelons toujours que le ROR a vocation à présenter toute l’offre de santé. Si son modèle de données ou ses nomenclatures ne le permettent pas, ça n’a jamais rien d’irrémédiable : c’est la force de ce projet d’être en perpétuelle évolution, d’affiner sans cesse son cadre de peuplement et de permettre, in fine, à tous les offreurs d’y décrire leur offre et ses particularités.

Rome ne se fait pas forcément en un jour, mais Rome se construit, sans interruption ! Le ROR, ce n’est pas une base de données «one shot», c’est un annuaire fluide, résilient, pensé pour répondre à des besoins nouveaux comme renouvelés, au gré des crises, des stratégies nationales ou régionales de santé, et des inévitables évolutions réglementaires.

Non seulement c’est un outil porté par le ministère, mais il est vigoureusement inscrit dans la doctrine du numérique en santé comme devant être l’annuaire de référence de l’offre pour tout l’écosystème. Il n’y a aucun projet qui fasse preuve d’autant d’ambition et offre des perspectives, des garanties de suivi et d’amélioration similaires.»