Etape 1 : écouter, qualifier et prioriser les principaux irritants à résoudre pour simplifier le quotidien des professionnels de santé
Les principaux défis à relever pour simplifier les usages numériques en cours de développement :
1. Améliorer la qualité et la performance des versions Ségur des logiciels de gestion de cabinets en Médecine de Ville (LGC)
- Difficultés liées à la qualité technique : bugs, instabilités et baisses de performance liées aux mises à jour des logiciels
- Ergonomie complexe : des parcours utilisateurs complexes et chronophages (“trop de clics”)
2. Simplifier la démarche de qualification de l’Identité Nationale de Santé (INS), prérequis à l’alimentation de Mon espace santé
- Un processus compliqué et chronophage dans le logiciel
- Une méconnaissance du rôle de la démarche de qualification et des modalités pour le faire
- Une opposition à la démarche
> Perception d’une action de “contrôle d'identité” vs. contrôle de cohérence
> Activité jugée chronophage
- Une délégation au secrétariat techniquement impossible au vu des moyens d’authentification actuels (CPE anonymes, 90% des cas de figure dans les cabinets libéraux).
3. Renforcer l'engagement des professionnels dans l'alimentation systématique de MES
1. Réticence au principe d’alimentation systématique de MES
- Une réticence, voire une opposition exprimée quant au principe d’alimentation systématique de Mon espace santé, en se projetant notamment sur une difficulté à retrouver dans le futur les documents utiles et des inquiétudes sur la sécurité des données
2. Forte méconnaissance de MES par les patients et professionnels de santé
- Méconnaissance et usage actif de MES par les patients : 68M d’utilisateurs ont un espace santé, mais seuls 10,5M l’ont activé à date (15% des utilisateurs)
- L’arrivée de Mon espace santé et son articulation avec le DMP a généré la confusion pour les professionnels de santé
4. Faire évoluer la Messagerie Sécurisée de Santé (MSS) pour s’adapter aux contraintes et usages du quotidien
- Impossibilité de partager une boîte aux lettres pour les professionnels exerçant dans un même cabinet ;
- Impossibilité pour un professionnel responsable d’une boîte de messagerie sécurisée de déléguer l'accès à des tiers ;
- Complexité de l'identification de l'adresse MSSanté du destinataire
5. Corriger les régressions ressenties sur la MSS
- Absence d’interopérabilité historique entre les messageries sécurisées (Apicrypt, les différentes MSSanté) ;
- Problématiques d’intégration/format des résultats reçus par MSS (CR biologie, CR imagerie, CR hospitaliers) ;
- Les LGC reçoivent 2 types de flux pour les résultats de biologies : HPRIM et CDA ;
- Problèmes de construction des CDA des documents échangés par MSS professionnelle.
6. Permettre la délégation des tâches essentielles
- Attentes de professionnels de santé de pouvoir donner accès à des services numériques (tels que TLSi de l’Assurance Maladie, MSSanté, consultation du dossier médical de Mon espace santé) à leurs collaborateurs (assistants médicaux, secrétaires médicales)
- Attente de flexibilité pour mieux s’adapter aux évolutions organisationnelles (ex. turnovers, nouveaux profils, etc.)
7. Renforcer l’offre de formation et d’accompagnement
- Insatisfaction sur le dispositif d’accompagnement / formation (retours terrains confortés par l’enquête de satisfaction T0-T3)
- Une méconnaissance des évolutions numériques par les professionnels
8. Faciliter la complétion et la prise en main du Volet de synthèse médicale (VSM)
- Impératif de structuration contraignant et difficultés au codage (ergonomie, non pertinence de certains items, chronophage, texte libre non repris...)
- Difficultés à retrouver les items recherchés dans les terminologies mises à disposition
- Impératif de structuration contraignant : Texte libre non repris dans le VSM car non codé, même si médicalement pertinent
- Génération automatique du VSM sans nuance : besoin de pouvoir sélectionner ce qui est médicalement pertinent ou pas
9. Faciliter la prise en main de l’ordonnance numérique
- Le professionnel ne sait pas toujours s’il dispose dans son logiciel de l’Ordonnance Numérique
- Des fonctionnements de l’ordonnance numérique insatisfaisants
> Impossibilité d’envoi des prescriptions au DMP si l’ordonnance numérique est inactivée
> Demande du consentement à chaque envoi d’ordonnance pour l'accès du prescripteur aux données de délivrance
> Impossibilité de modifier une ordonnance une fois validée et envoyée
> Place trop importante des datamatrix INS sur les ordonnances
> Nécessité de réalisation d’ordonnances distinctes pour médicaments et dispositifs médicaux
Etape 2 : mettre en place les solutions
Depuis 2023, l’équipe Sentinelle, en lien étroit avec les éditeurs de logiciels, a mis en place des actions permettant de lever les freins identifiés.
Une question ?
Des questions ou des difficultés avec votre solution ? Posez toutes vos questions à notre équipe en suivant ce lien.