Des outils simples d’utilisation, intégrés et permettant d’accéder et de partager facilement les données pertinentes avec les confrères et patients
Objectif :
Identifier et résoudre une à une toutes les difficultés sur le terrain aux nouveaux usages numériques, notamment autour du partage des documents de santé.
Etape 1 : écouter, qualifier et prioriser les principaux irritants à résoudre pour simplifier le quotidien des professionnels de santé
Les principaux défis à relever pour simplifier les usages numériques en cours de développement :
1. Améliorer la qualité et la performance des versions Ségur des logiciels de gestion de cabinets en médecine de ville (LGC)
- Difficultés liées à la qualité technique : bugs, instabilités et baisses de performance liées aux mises à jour des logiciels
- Ergonomie complexe : des parcours utilisateurs complexes et chronophages (“trop de clics”)
2. Simplifier la démarche de qualification de l’Identité Nationale de Santé (INS), prérequis à l’alimentation de Mon espace santé
- Un processus compliqué et chronophage dans le logiciel
- Une méconnaissance du rôle de la démarche de qualification et des modalités pour le faire
- Une délégation au secrétariat techniquement impossible au vu des moyens d’authentification actuels (CPE anonymes).
3. Renforcer l'engagement des professionnels dans l'alimentation systématique de MES
1. Une réticence au principe d’alimentation systématique de Mon espace santé
- Une réticence, voire une opposition exprimée quant au principe d’alimentation systématique de Mon espace santé, en se projetant notamment sur une difficulté à retrouver dans le futur les documents utiles et des inquiétudes sur la sécurité des données
2. Une certaine méconnaissance de MES par les patients et professionnels de santé
- L’arrivée de Mon espace santé et son articulation avec le DMP a généré la confusion pour les professionnels de santé
- Besoin de clarification sur les enjeux liés à la non-opposition à l'alimentation et au consentement à la consultation.
4. Fluidifier concrètement l’interopérabilité
- Défaut d’intégration des documents du fait de CDA mal construits.
- Manque d’outils diagnostic en routine pour évaluer la qualité de l'interopérabilité des documents produits.
5. Faire évoluer la Messagerie Sécurisée de Santé (MSSanté) pour s’adapter aux contraintes et usages du quotidien
- Impossibilité de partager une boîte aux lettres pour les professionnels exerçant dans un même cabinet.
- Impossibilité pour un professionnel responsable d’une boîte de messagerie sécurisée de déléguer l'accès à des tiers.
- Complexité de l'identification de l'adresse MSSanté du destinataire
- Absence d’interopérabilité historique entre les messageries sécurisées.
6. Donner les moyens de contacter le bon correspondant de santé avec le bon canal
- Offrir un nouveau service d’adresse préférentielle.
- Améliorer l’annuaire, la présentation de l’offre de soins.
- Garantir l’accès depuis les LPS à un service d’annuaire complet (le bon correspondant, la bonne adresse sur le bon lieu d’exercice).
7. Permettre la délégation des tâches essentielles
- Attentes de professionnels de santé de pouvoir donner accès à des services numériques (tels que TLSi de l’Assurance Maladie, MSSanté, consultation du dossier médical de Mon espace santé) à leurs collaborateurs (assistants médicaux, secrétaires médicales).
- Attente de flexibilité pour mieux s’adapter aux évolutions organisationnelles (ex. turnovers, nouveaux profils, etc.).
8. Faciliter la prise en main de l’ordonnance numérique
- Le professionnel ne sait pas toujours s’il dispose dans son logiciel de l’ordonnance numérique.
- Des fonctionnements de l’ordonnance numérique insatisfaisants :
- Impossibilité d’envoi des prescriptions au DMP si l’ordonnance numérique est inactivée.
- Demande du consentement à chaque envoi d’ordonnance pour l'accès du prescripteur aux données de délivrance.
- Nécessité de réalisation d’ordonnances distinctes pour médicaments et dispositifs médicaux.
Etape 2 : mettre en place les solutions
Depuis 2023, l’équipe Sentinelle, en lien étroit avec les éditeurs de logiciels, a mis en place des actions permettant de lever les freins identifiés, d’abord centrés sur la médecine de ville puis transverses.
Certains problèmes identifiés ont été résolus mais de nombreux travaux sont à mener dans la durée.
Parce que la transparence est un principe que nous souhaitons réellement mettre en pratique, nous vous invitons à consulter le détail du plan d’action en cours ici.
Ce plan d’action est divisé en 2 onglets :
- L’onglet Sentinelle MdV, qui affiche le plan d’action initialement mis en place pour traiter les irritants propres au périmètre médecine de ville, et qui continue à être suivi aujourd’hui.
- L’onglet Sentinelle Transverse, qui contient le plan d’action mis en place pour adresser les irritants transverses, suite à l’élargissement du dispositif à tous les couloirs.