Les chiffres clés du déploiement du Ségur du numérique en santé

La transparence par les chiffres

Dans l’esprit de transparence qui anime le Ségur, en lien avec le déploiement de la feuille de route du numérique en santé, cette page présente mensuellement les chiffres clés du déploiement du Ségur du numérique en santé.

L’une des ambitions majeures du Ségur numérique est de généraliser le partage fluide et sécurisé des données de santé avec le patient et entre professionnels : au cours de l’année 2024, deux tiers des Français ont reçu au moins un document de santé dans Mon espace santé. Des comptes rendus d’examens de biologie (117 millions) aux prescriptions de médicaments (69 millions), en passant par les comptes rendus d’imagerie médicale (26 millions), les documents clés du parcours de soin ont été massivement envoyés dans Mon espace santé par les professionnels et établissements de santé.

Le Ségur numérique se poursuit, avec la vague 2 de mise à jour des logiciels qui permettra au cours des deux prochaines années aux professionnels de consulter simplement, directement depuis leur logiciel du quotidien, l’information médicale désormais disponible dans Mon espace santé. Après l’hôpital en 2024, les dispositifs dédiés à l’imagerie et à la médecine de ville seront lancés courant février 2025.

1. Les Français se saisissent de plus en plus de Mon espace santé

Lancé fin janvier 2022 par le ministère chargé de la Santé et l’Assurance Maladie, Mon espace santé s’est installé dans la vie des citoyens comme leur carnet de santé numérique. En trois ans, 97% des assurés sociaux ont un carnet de santé numérique et plus de 17 millions l’ont déjà utilisé. Accessible à tous, simple d’utilisation et hautement sécurisé, le service vise à rendre les assurés pleinement acteurs de leur santé et à renforcer la coordination entre professionnels de santé pour améliorer leur prise en charge.

Taux d'activation de Mon espace santé par département

Cartes des taux d'activation de Mon espace santé par département :

Nombre de connexion à Mon espace santé (site web ou app) par mois

Evolution du nombre mensuel de connexions à Mon espace santé (web ou app) :

2. L'information médicale est de plus en plus disponible dans Mon espace santé

Grâce au Ségur numérique, une large majorité d’établissements et de professionnels de santé est équipée de logiciels leur permettant de transmettre de manière simple et systématique les documents de santé. En décembre 2024, ce sont ainsi près de 95 000 professionnels de santé libéraux dont 67 000 médecins (hors radiologie) et 17 000 pharmacies de ville, 263 groupements de laboratoires de biologie, plus de la moitié des radiologues libéraux, 3 700 établissements de santé, plus de 6 500 établissements sociaux et médico-sociaux qui ont déposé des documents dans Mon espace santé. Au global, plus d'un document de santé sur deux se retrouve aujourd'hui dans le dossier médical de Mon espace santé. Une masse critique d’envoi de documents dans MES est atteinte :

Evolution du nombre de documents de santé par type de document envoyés dans Mon espace santé.

Les cartes de France interactives présentées ci-dessous illustrent le nombre annuel moyen de documents ajoutés sur Mon espace santé par habitant et par département. Cette moyenne a été calculée sur la base du nombre documents envoyés lors du mois observé, projeté sur 12 mois (c'est-à-dire ce nombre multiplié par 12, pour avoir une estimation de la moyenne annuelle de documents envoyés si le rythme d’envoi restait constant chaque mois).

Une dynamique sur l'ensemble des secteurs de la santé :

Les données brutes sont téléchargeables en suivant ce lien.

3. L'émergence des usages de consultation de MES par les professionnels de santé

En 2024, les usages de consultation de l’information disponible dans MES ont fortement cru. En effet le nombre de profils MES a doublé et le nombre de documents de santé consultés est en forte augmentation. Si cette dynamique marque encore une étape d’amorçage des usages, notamment grâce aux expérimentations mises en place dans les établissements de santé en 2024, les retours d’expérience de ces utilisateurs précoces confirment leur adoption pérenne avant, pendant et après la prise en charge des patients. Cette dynamique a vocation à s’accélérer progressivement à partir de 2025 dans le cadre du déploiement des nouvelles mises à jour Vague 2 du Ségur, où l’une des priorités est l’accès en consultation des documents depuis les logiciels de manière plus fluide et plus sécurisée.

4. Les professionnels et patients se saisissent des Messageries Sécurisées de Santé (MSSanté)

La Messagerie Sécurisée de Santé permet d’assurer la sécurité des échanges de données personnelles de santé entre professionnels. Elle rend possible la communication entre tous les professionnels de santé et les patients quel que soit l’outil de messagerie du professionnel. Le développement des MSSanté est soutenu depuis le début du programme Ségur numérique. Cela a fait émerger un écosystème sécurisé d’échange d’information qui a fortement augmenté au cours des 2 dernières années. Le graphique ci-dessous représente l’évolution du nombre de messages émis par type d'émetteur.

Pour en savoir plus sur le programme Ségur du numérique en santé, vous pouvez consulter la FAQ ou contacter l’équipe du Ségur

En savoir plus sur le dispositif de financement à l’équipement

Source : Ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités – Délégation au numérique en santé (DNS).

Vous avez une question ?

Retrouvez les réponses aux questions les plus fréquentes sur le Ségur du numérique en santé.

L'atteinte des objectifs du programme CaRE permet-elle de répondre aux exigences de la certification HAS?

Les objectifs du programme ont été élaborés en concertation entre l’ANS et la HAS. Bien qu’ils soient alignés sur les exigences de la certification, seule la HAS est habilitée à délivrer la décision de certification.

Quelles sont les dépenses éligibles dans le cadre des subventions allouées ? Une trame de justification des coûts sera-t-elle mise à disposition ?

L’ensemble des dépenses réalisées pendant la phase opérationnelle pour contribuer à l’atteinte des objectifs du Domaine 2 sont éligibles à un subventionnement. À titre d’exemple, le recours à la prestation externe, l’acquisition d’un SMCA ou encore la mise en œuvre d’un nouveau système de sauvegarde sécurisée sont éligibles – étant entendu que cette liste n’est pas exhaustive. Il est à noter que l’ensemble des dépenses réalisées durant la phase opérationnelle concourants à l'élaboration du PCRA seront éligibles, y compris si le périmètre dépasse le périmètre minimal défini dans les objectifs qui ne constitue pas une limite.

En ce qui concerne les objectifs visant à « s’inscrire dans une démarche », les investissements opérationnels réalisés pour définir cette démarche ou la mettre en œuvre sont bien valorisables au titre de l’AAF Domaine 2.
Les coûts associés à la mobilisation des ressources humaines du candidat sont également éligibles. Néanmoins, il est à souligner que ces coûts doivent être explicitement justifiés au regard des activités du programme. Aussi, nous recommandons aux établissements de favoriser les dépenses associées à des travaux de prestation intellectuelle, d’acquisition de solutions informatiques, ou des coûts RH associés à la mobilisation de personnels disposant d’une lettre de mission dans le cadre du Domaine 2.
Une trame de justification des coûts – similaire dans son formalisme à celle du Domaine 1 – sera également fournie.

Le montant des financements alloués est-il calculé à partir des dépenses engagées entre la publication de l'arrêté au Journal officiel et la déclaration d'atteinte des objectifs ?

Oui, seules les dépenses concourant à l’atteinte des objectifs réalisées entre la date de publication de l'arrêté et la date de dépôt de l'atteinte des objectifs peuvent être prises en compte pour le calcul du montant de financement.